Communiqué

Grève des cols blancs à Lévis - La priorité : assurer le libre accès des bâtiments et des équipements de la Ville aux employés et à la population

Lévis, le 26 novembre 2014. – Réagissant à la grève des cols blancs d’aujourd’hui, le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier, a déclaré que, tout en respectant leur droit de grève légal, la Ville de Lévis entend faire en sorte que le libre accès des bâtiments et des équipements de la ville puisse être assuré.

« Nous respectons le droit de grève des cols blancs, mais nous voulons nous assurer en même temps que les droits d’accès de notre personnel et de la population le sont également. Le droit légitime à la manifestation s’arrête là où commencent les droits de la population à recevoir les services de la Ville », a ajouté le maire de la ville. 

C’est la raison pour laquelle, en vue d’assurer le bon déroulement des activités de la ville pendant les journées de grève, la Ville de Lévis a obtenu un jugement de la Cour supérieure qui vient préciser les droits des uns et des autres. 

Le maire tient à rappeler que les règles du jeu établies par le juge ont été approuvées par les instances syndicales. Ce jugement permet de mieux circonscrire le travail des forces de l’ordre et d’éviter ainsi les abus de part et d’autre. 

Le jugement interdit, par exemple, d’intimider ou de menacer toute personne désirant avoir accès aux bâtiments de la Ville ou d’obstruer les entrées et les voies d’accès aux immeubles. Par ailleurs, des espaces libres d’au moins deux mètres doivent être conservés aux portes des immeubles et des stationnements de la Ville. Tous les bâtiments de la Ville touchés par ce jugement sont identifiés en annexe.

Le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier a réitéré que la partie patronale a bâti son approche sur l’ouverture, la bonne foi et l’équité, et que le comité de négociations patronales est disponible pour poursuivre les négociations. De plus, il a invité de nouveau les représentants syndicaux à faire preuve de réalisme dans leurs demandes.

Il faut en effet tenir compte que l’écart des salaires entre les employés de l’administration québécoise et ceux de l’administration municipale est passé de 24,7 % en 2009 à 38 % en 2013. Nous ne pouvons plus ignorer très longtemps cette réalité.

« Je l’ai déjà dit, cette convention devra se ratifier dans le respect de celui qui paie la facture : le contribuable de Lévis. En conséquence, il n’est donc pas question de consentir des paramètres qui excèdent sa capacité de payer. Pour une question d’équité envers les différents corps de métiers, il serait tout aussi inacceptable d’accorder aux uns ce qui a été refusé aux autres », a mis en garde le maire Lehouillier. 

Le premier magistrat de la ville de Lévis a conclu en rappelant que les augmentations salariales consenties par l’employeur oscillent entre 2 % et 2,25 % pendant la durée de la convention collective, ce qui est conforme aux augmentations salariales déjà consenties récemment aux policiers et aux pompiers.

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Information :
Florent Tanlet
Attaché de presse
Cabinet du maire de Lévis
418 265-1982

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