Communiqué

Négociations avec les cols blancs - La Ville adopte une approche responsable: bonne foi, confiance et équité

Lévis, le 4 novembre 2014. – Réagissant à la grève des cols blancs qui a perturbé et paralysé plusieurs services municipaux hier, monsieur Gilles Lehouillier, maire de Lévis, a réitéré que la partie patronale a bâti son approche sur l’ouverture, la bonne foi et l’équité. Le maire a invité les représentants syndicaux à faire preuve de réalisme et a rappelé que les offres salariales offertes aux cols blancs sont tout à fait similaires à ce qui a été consenti aux policiers et aux pompiers.

« Cette convention devra se ratifier dans le respect de celui qui paie la facture : le contribuable de Lévis. En conséquence, il n’est donc pas question de consentir des paramètres qui excèdent sa capacité de payer. Pour une question d’équité envers les différents syndicats, il serait tout aussi inacceptable d’accorder aux uns ce qui a été refusé aux autres », a mis en garde le maire Lehouillier. 

« Est-ce que la grève d’hier vise à remettre en question la structure salariale pourtant présentée par le syndicat lui-même et qui fera en sorte que le salaire pourra atteindre jusqu’à 37,33 $ de l’heure ? Est-ce que la grève d’hier vise à demander des postes permanents pour les temporaires alors que nous avons déjà proposé de le faire pour 16 postes d’un commun accord avec le syndicat ? Est-ce que le syndicat rejette les offres de congés mobiles, d’ajout de vacances, de primes de conditionnement physique ? », se questionne le maire de Lévis.

PARCE QUE TOUS LES EMPLOYÉS SONT ÉGAUX
« Notre offre est tout à fait comparable à ce qui a été consenti aux pompiers et aux policiers. Nous venons d’ailleurs tout juste de signer la convention collective avec les policiers qui ont bien compris que, sur la question spécifique des régimes de retraite, la négociation doit se faire dans un cadre global avec tous les syndicats. Entre temps, nous garantissons que tous les paramètres des régimes de retraite actuels sont maintenus », a déclaré monsieur Gilles Lehouillier.

En 2014, les contributions aux régimes de retraite de la ville de Lévis occupent 5,2 % de son budget.  Ainsi, la ville verse annuellement quelque 14,4 M$ pour financer les services courants et les déficits passés comparativement à 6 M$ pour les participants. De plus, pour financer les déficits actuariels des régimes, la ville a versé de 2008 à 2013, des cotisations totalisant 15,5 M$. D’autres cotisations devront être versées en 2014. « Cette situation ne peut plus continuer. C’est pourquoi nous avons toujours souscrit au projet de loi 3 », a soutenu M. Lehouillier.

« Dans la première année de mon mandat comme maire de Lévis, nous avons signé deux renouvellements de conventions collectives. Je peux assurer à la population de Lévis que c’est avec la même détermination que nous avons l’intention de conclure celle avec nos cols blancs. Nous avons le devoir d’essayer, mais l’obligation de réussir », a conclu le maire.

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Source :
Florent Tanlet
Attaché de presse
Cabinet du maire
418 265-1982

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