Lévis, le 25 mai 2020 – La Ville de Lévis a terminé son exercice financier 2019 avec un excédent des revenus sur les dépenses de 13 M$, soit 4,6 % du budget de 286 M$. Cet excédent de fonctionnement est lié à des revenus additionnels de l’ordre de 8 M$, conjugués à des dépenses moindres de 5 M$. Cet excédent est le résultat combiné d’une forte croissance économique et des résultats d’une excellente gestion administrative. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier, en compagnie de monsieur Marcel Rodrigue, trésorier de la Ville de Lévis, lors du dépôt du rapport financier 2019.

« Il ne faut pas oublier qu’en 2019, Lévis a fracassé son record de 2016 avec l’émission d’une valeur de 443 M$ en permis de construction, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente. À eux seuls, pour 2019 les droits de mutation et les nouveaux revenus liés au développement de la Ville ont permis de générer près de 7 M$ sur l’excédent de 13 M$. En deuxième lieu, une saine gestion du personnel, du service de la dette, du financement des régimes de retraite et d’un suivi budgétaire serré direction par direction a permis de générer des économies de plus de 5 M$ », a déclaré le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier. 

Un surplus destiné à l’allégement fiscal en 2021 et au renflouement des réserves financières
En premier lieu, en cette période de pandémie, une partie du surplus accumulé sera utilisé pour minimiser le fardeau fiscal des contribuables en 2021. En deuxième lieu, la Ville a également opté pour une utilisation prudente de ces nouveaux surplus et c’est pourquoi une résolution a été déposée ce soir pour procéder au renflouement de certaines réserves financières reliées notamment à l’auto-assurance, à la consommation d’énergie, à la préparation des élections et aux assignations temporaires. 

Revenus et dépenses
De façon plus détaillée, différents facteurs expliquent cet excédent budgétaire de 13 M$. Par ailleurs, au chapitre des revenus additionnels de 8 M$, l’écart provient principalement des revenus provenant des droits de mutation immobilière au montant de 5,2 M$ et des revenus de taxes au montant de 1,8 M$. Ces revenus témoignent de la vigueur exceptionnelle de l’activité économique à Lévis. Au sujet des dépenses, l’écart favorable de 5 M$ s’explique principalement par des économies de 2,3 M$ à l’égard de la masse salariale et des frais de financement moindres de 1,8 M$ relatifs au service de la dette et aux régimes de retraite. Toutefois, il faut noter un dépassement de 3,5 M$ relatif aux opérations de déneigement qui a été entièrement compensé en puisant une somme équivalente dans la réserve financière dédiée à cette fin. 

Avec l’ajout de cet excédent de fonctionnement de 13 M$, le surplus total de fonctionnement non affecté s’élève à 16 M$ au 31 décembre 2019, soit 5,6 % du budget 2019, ce qui conforme aux bonnes pratiques d’une gestion budgétaire. 

Rémunération et effectif
Pour la rémunération, le budget 2019 prévoyait une masse salariale de 131,9 M$ équivalant à un effectif-personne/année (EPA) de 1 326. Grâce à un contrôle serré, l’effectif a atteint 1 280 EPA, soit un écart favorable de 46 (3,4%). 

Le Programme triennal d’immobilisations axé sur la pérennité des infrastructures
Le Programme triennal d’immobilisations (PTI) de 2019 a été réalisé dans un souci de développement et de pérennité des infrastructures municipales, puisque près de 92 % des investissements et des projets réalisés devaient répondre à ce besoin. Parmi ces projets, il y a notamment la construction et la mise en fonction du Viaduc Saint-Rédempteur, lien routier attendu depuis vingt-cinq ans ainsi que la réalisation et l’ouverture du Complexe aquatique multifonctionnel à Saint-Nicolas. Outre ces deux projets majeurs, l’accent a également été mis sur le développement et l’amélioration des parcs industriels. L’année s’est terminée avec des investissements de l’ordre de 123 M$ et des emprunts nets de 66,5 M$, soit 13,5 M$ de moins que les 80 M$ prévus dans le PTI. 

Les principaux investissements réalisés au cours de l’année sont les suivants :

• 28,0 M$     Développement de nouvelles rues
• 15,2 M$     Réfection de rues, d’aqueduc et d’égout
• 14,6 M$     Complexe aquatique multifonctionnel
• 12,9 M$     Réfection de pavage et trottoirs (6,0 M$ en 2018)
• 7,1 M$       Prolongement de la rue Saint-Omer
• 4,4 M$       Acquisition de machineries
• 4,3 M$       Prolongement et réfection de rues dans les parcs industriels
• 4,2 M$       Liens routiers relatifs au Viaduc Saint-Rédempteur
• 4,2 M$       Parcs et équipements sportifs
• 3,9 M$       Réfection du système de réfrigération des arénas de Lévis et BSR (Bernières-Saint-Rédempteur)
• 3,1 M$       Interconnexion du réseau cyclable

Un ratio faible des dépenses par rapport aux autres grandes villes
La Ville de Lévis se situe au premier rang des cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants selon le profil financier publié par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (AMH) en octobre 2019. Le ratio des dépenses par 100 $ de richesse foncière uniformisée s’établissait à 1,60 % au 31 décembre 2018 alors que la moyenne de ces cinq villes se situait à 2,27 %, soit 30 % de moins que la moyenne. Un an plus tard, le ratio de la Ville de Lévis se situe à 1,65 %, ce qui devrait lui conférer à nouveau le premier rang. De plus, le ratio calculé au 31 décembre 2018 était le plus bas des 10 grandes villes du Québec dont la moyenne était de 2,14 %. 

« La Ville de Lévis est prospère et connait un développement économique important. Toutefois, depuis plusieurs années, les chiffres obtenus au sujet des ratios démontrent que la Ville de Lévis dépense fort peu en fonction de sa richesse foncière. Ce sera certainement un avantage important pour l’avenir et la relance économique après la pandémie », a indiqué monsieur Clément Genest, président du Comité des finances et conseiller municipal. 

L’endettement et la valeur des actifs
L’endettement total de la Ville de Lévis et de ses organismes (Société de transport de Lévis, Régie intermunicipale de gestion des déchets des Chutes-de-la-Chaudière et la Communauté métropolitaine de Québec) s’élève à 487 M$, en hausse de 28 M$ par rapport à l’an passé, et les actifs de la Ville ont augmenté de 74 M$ en 2019. La Ville s’est donc enrichie de 46 M$. La valeur comptable des actifs se situe maintenant à 1,189 G$, ce qui correspond à 2,4 fois la dette de 487 M$. « Pour mieux comprendre, cela équivaut à une hypothèque de 120 000 $ pour une maison unifamiliale moyenne qui en vaudrait 290 000 $ », a fait remarquer le maire.
 

En matière d’endettement, la Ville respecte encore cette année les ratios fixés dans la Politique de gestion de la dette :

• la part du service de la dette sur le budget ne devant pas excéder 20 % (19,6 % en 2019);
• l’endettement sur la richesse foncière uniformisée ne devant pas dépasser la moyenne de 3,08 % au 31 décembre 2018 des 5 grandes villes de moins de 200 000 habitants (Ville de Lévis : 2,51% au 31 décembre 2018 et 2,62 % au 31 décembre 2019);
• l’endettement par unité d’évaluation devant être inférieur à la moyenne de 8 666 $ au 31 décembre 2018 des 5 grandes villes de moins de 200 000 habitants (Ville de Lévis : 7 963 $ au 31 décembre 2018 et 8 423 $ au 31 décembre 2019). 

La richesse foncière uniformisée
Au cours des sept dernières années, la richesse foncière uniformisée de la Ville de Lévis a augmenté de 36,3 % par rapport à la moyenne de 31,8 % parmi les 10 grandes villes, ce qui place la Ville au premier rang. Ainsi, entre 2002 et 2019, la richesse foncière uniformisée est passée de 4,7 G$ à 18,6 G$.

« L’excellent positionnement de la Ville de Lévis est d’abord et avant tout le résultat d’un véritable travail d’équipe entre les membres du conseil municipal et l’ensemble du personnel de la Ville. Je les remercie pour leur importante contribution et leur collaboration essentielle à la réalisation des projets pour l’avenir de Lévis », a conclu monsieur Lehouillier.

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