Le secteur du parc de la Pointe-Benson est délimité par le terrain bordant l’usine de filtration d’eau. Il est caractérisé par son panorama sur le fleuve et son aménagement visera la mise en valeur du contexte patrimonial et historique de ce lieu constituant l’un des plus vieux sites d’établissement au Québec. Il comprendra notamment :

• • Un élément d’eau interactif composé de jets propulsant l’eau à différentes hauteurs qui se déverseront dans une rivière artificielle pour ensuite terminer leur parcours dans une cascade, plus bas sur le site
  • Un petit pavillon de service sera chapeauté d’un élégant belvédère qui sera situé du côté est du parc donnant accès à des prises de vue exceptionnelles sur le fleuve et la Capitale nationale
  • Un sentier bordant le fleuve  ponctué d’aires de repos, de pêche et de contemplation se terminant à l’ouest dans une grande plaine herbacée offrant une vue sur les battures et le pont de Québec
  • Des aires de détente et de découverte parsemées dans le parc, invitant le visiteur à s’imprégner de l’histoire du lieu et de ses environs. 

Le concept du parc de la Pointe-Benson est hors du commun puisqu’il allie des expériences-découvertes à caractère patrimonial et historique, et ce, dans un panorama tout à fait exceptionnel invitant à la contemplation. Grâce au programme d’interprétation qui sera intégré dans les aménagements du parc, la population de Lévis bénéficiera d’un tout nouveau parc urbain à saveur muséale.

Le programme d’interprétation du parc couvrira la période d’occupation du site s’étendant sur 9 500 ans et sera divisé en 9 temps, soit 9 regards sur l’évolution et l’histoire du site. Ainsi, 9 stations permettront aux enfants comme aux adultes de tourner leur regard vers une autre époque et faire des découvertes surprenantes sur l’évolution du site au cours des 9 derniers siècles. Ces stations feront, par exemple, état de la période des premiers autochtones nomades qui étaient de passage à la Pointe Benson pour chasser et pêcher il y a environ 9 500 ans, en passant par l’arrivée des premiers Européens, sous le régime français avec la pêche aux anguilles et, plus tard, sous le régime anglais avec le commerce du bois jusqu’à notre époque.

Ce projet est réalisé, entre autres, grâce à la généreuse contribution financière de 7 M$ de la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). La contribution de  11 M$ de la Ville s’ajoute à contribution de la CCNQ pour un investissement total de 18 M$ pour la réalisation de l’ensemble du projet.